01/09/2014

CAP Ô PAS CAP….


Pour soutenir les projets de protection des ressources en eau, un projet, porté par une Equipe de 4 filles, pour tenter la traversée du Cap Horn à l’Antarctique en paddle-board.
En 2009, elles ont réalisé l’un des exploits sportifs les plus incroyables de ces dernières années : traverser l’Atlantique Nord à la rame sur un Paddle-Board. Avant leur départ, peu de personnes croyaient à l’aboutissement de ce défi. Elles ont pourtant réussi et sont aujourd’hui inscrites dans le Livre Guiness des Records pour la plus longue traversée à la rame.
Aux côtés de deux autres sportives de haut niveau, elles relèvent aujourd’hui un nouveau défi qui ne sera pas uniquement sportif. Ces quatre championnes de Sauvetage côtier et de Surf lancent « Cap ô pas Cap », un projet global qui fait converger approche sportive, missions pédagogiques et démarches scientifiques autour d’une seule et unique finalité : protéger durablement les ressources en eau de notre planète bleue.
Vous pouvez soutenir ce projet porté par l’association régionale »cap ô pas cap »
Renseignements : www.capopascap.com

L’eau du futur : quels usages pour un partage équitable ?


2ème partie : quelles solutions ?

Economies d’eau et traque aux fuites des réseaux :
En 2050, du fait de l’urbanisation croissante, près de 1,3 milliards d’urbains des pays du Sud pourraient connaitre des déficits en eau permanents ou saisonniers. Les solutions les plus évidentes sont la traque aux fuites des réseaux qui représentent de 10 à 50 % de l’eau distribuée et l’emploi plus généralisé de dispositifs hydo-économes mêlant un flux d’air à l’eau.

Recours aux « châteaux d’eau » de la planète :
Les châteaux d’eau de la planète sont les hautes montagnes (Alpes, Himalaya, Cordillère des Andes, ..) car les précipitations doublent tous les 2000m. Ainsi la Chine les eaux du fleuve Yang Tsé vers Beijing par des canaux de plus de 1000 km.

Recycler les eaux usées :
Recycler les eaux usées après traitement et les dédier à des usages spécifiques ( irrigation, alimentation des chasses d’eau,…) comme cela se développe en Espagne et USA.

Dessalement de l’eau de mer :
Alternative pour les villes en bord de mer d’autant plus que le prix énergétique du dessalement diminuera. Environ 8% de l’eau domestique mondiale est actuellement produite par ce procédé.

Eau agricole et alimentation :
L’eau agricole est le problème majeur car elle représente près de 90% de l’eau consommée. En 2050, des continents entiers dont l’Asie et les zones arides, seront contraints d’importer leur nourriture par manque d’eau et de sols cultivables. La solidarité passera par la réduction des gaspillages et de la consommation excessive de produits d’origine animale dans les pays riches.

D’après : Le développement durable à découvert. CNRS Editions.

17/07/2014

L'eau du futur : Quels usages pour un partage équitable

1er partie : aurons-nous assez d’eau ?

Aurons-nous assez d’eau à l’horizon 2050 alors que la population mondiale atteindra probablement les 9 milliards et que le changement climatique affectera les ressources ?

Trois types d’eau douce sont à considérer : l’eau bleue des rivières et des nappes souterraines prélevable par pompage, l’eau verte des précipitations, évaporée ou transpirée par la végétation, l’eau grise résultant de la dégradation de l’eau bleue par les rejets polluants.

En France, 87% de l’utilisation de l’eau correspond à la production de nourriture sachant qu’une partie importante de l’eau que nous consommons est importée sous forme « d’eau virtuelle » dans les produits agricoles achetés à l’étranger.

La moyenne mondiale de l’eau potable distribuée par jour est de 170 litres par habitant et par jour mais la qualité et le mode de distribution sont très variables. Environ 2 milliards d’habitants sont raccordés à un réseau d’eau potable distribuant de 150 à 600 litres par jour.

En revanche, 4 milliards de personnes ont accès à un réseau peu performant fournissant une eau de qualité sanitaire insuffisante. Le dernier milliard s’approvisionne en eau de mauvaise qualité responsable d’une mortalité enfantine importante et de gastro-entérites hydriques touchant en permanence 400 millions de personnes.

L’accès à l’eau ne concerne pas seulement la ressource d’eau potable mais aussi l’assainissement car l’absence de traitement des eaux usées détériore l’état sanitaire des populations.

Les Nations unies ont estimé qu’un accès à l’eau potable et à l’assainissement pour les pays en développement nécessiterait un financement de 160 milliards de dollars dont 120 milliards en subventions. L’augmentation de l’aide à ces pays dans le domaine de l’eau devrait être la priorité absolue, ainsi que la formation à une bonne gestion des services de l’eau.

La 2ème  partie de cet article proposera quelques pistes de solutions pour l’accès à l’eau et son partage.

En attendant nous vous souhaitons d’excellentes vacances…..

07/07/2014

L'eau une molécule oubliée dans la biodiversité


   Mardi 8 juillet  2014 à 18h30 à la Maison écocitoyenne
L'eau est la molécule clé du vivant et joue un rôle fondamental dans la biodiversité. La consommation de l'humain et de ses animaux domestiques dépasse les 50 % de toutes les réserves disponibles de la planète. 
En s’installant dans les zones estuariennes et littorales, l’homme y apporte son cortège de destructions massives d'habitats, de pollutions et d'introductions d'espèces invasives. 
La ressource en eau de ces milieux doit être conservée dans son intégrité, à la fois pour les services que l'humanité tire de ces écosystèmes, mais aussi pour la préservation de la biodiversité qui lui est associée.
Une conférence de Gilles Bœuf, Biologiste, Laboratoire Arago, Université Pierre & Marie Curie, CNRS et Président du Muséum national d’Histoire naturelle

30/06/2014

Allons-nous manquer d’eau au XXIème siècle ?


L’élévation de la température liée au changement climatique va plutôt intensifier le cycle de l’eau et augmenter les précipitations, à l’échelle du globe. 
C’est dire que la planète ne manquera pas d’eau au XXIème siècle pour les besoins d’une humanité en forte croissance.
En revanche, le vrai problème de l’eau est sa disponibilité locale pour l’agriculture (pluviale ou irriguée), qui risque de faire défaut aux endroits cultivables -déjà en déficit hydrique- et soumis à de fortes augmentations de leur population (Asie, Afrique).  
L’utilisation de grandes nappes fossiles comme au Sahara, n’est ni durable ni généralisable.
Par ailleurs, le déficit en eau devient un conflit permanent entre la production agricole d’aliments, mais aussi de matières premières comme le coton, et la préservation des écosystèmes naturels (forêts, zones humides,…).
La pression agricole très forte pour nourrir la population mondiale devient un enjeu majeur dans la gestion des ressources en eau et le développement durable.

Source : le développement durable à découvert. CNRS EDITIONS.



27/05/2014

Les établissements de soins s'investissent dans le développement durable et les économies d'eau



646 hôpitaux et cliniques ont participé au Baromètre 2014 du développement durable en établissement de santé, présenté aux Salons de la santé et de l’autonomie, à Paris. La moitié sont des établissements publics, pour beaucoup de taille moyenne (100 à 250 lits). 28 des 32 CHU ont également participé à ce baromètre.
Premier enseignement : le développement durable est désormais intégré dans 85 % des projets d’établissement, sous une forme ou une autre.
Neuf établissements sur dix ont mis en place des actions pour réduire leur consommation énergétique, que ce soit par l’installation de lampes basse consommation (88 %), de détecteurs de présence (76 %) ou par des travaux d’isolation (63 %). Ils étaient seulement 51 % engagés dans la démarche en 2011.
Les établissements ont également fait un effort significatif sur la gestion des ressources. Des marges de manœuvre persistent. Deux établissements sur trois (66 %) travaillent à réduire leur consommation d’eau mais ce chiffre reste quasi inchangé en trois ans.
Les trophées « Hôpital durable » ont récompensé, dans le cadre des Salons de la santé et de l’autonomie, une dizaine d’établissements de santé pour leur engagement en matière de développement durable. A tire d’exemples :
-       Le CHU de Bordeaux est honoré pour son projet sur la dimension thérapeutique de ses espaces verts, en faveur de la préservation de la biodiversité.
-       La meilleure gestion de l’eau est celle de la blanchisserie inter-hospitalière des Pays de Rance, en Bretagne récompensée pour son action « laver le linge hospitalier sans eau ou presque »
La construction de la blanchisserie a permis de choisir des équipements technologiques qui présentent des progrès considérables en matière environnementale et sociale. La consommation d'eau est réduite de 30 %, une station de prétraitement des eaux usées permet de réduire la redevance d'assainissement et les volumes d'eau consommée et la pénibilité du travail est réduite.
Source : Le quotidien du médecin ; 21 et 22 mai 2014.

13/05/2014

A vos Agendas... La journée de l'eau de l'IPB


Troisième édition
Inscrite dans la démarche environnementale et développement durable de l’IPB  ( Institut Polytechnique de Bordeaux) la prochaine «  journée de l’eau » aura lieu le 22mai de 13h 30 à 17h 30 sur le site universitaire de Talence.

Le thème de cette année est la gestion durable de l’eau sur un campus universitaire ( gestion responsable de la ressource, empreinte eau,..).

Programme en ligne dans les prochains jours.

Contact : Mireille Frimigacci : mireille.frimigacci@enscbp.fr



  ENSCBP Aqua-responsable 
18 avril 2013

Première école d’ingénieurs triplement certifiée Qualité-Sécurité-Environnement depuis 2005, fortement engagée dans le développement durable, en partenariat avec VOG Ec'eau Sud-Ouest, l’ENSCBP organise la seconde édition des Journées bleues et l’étend à l’ensemble de l’IPB. 
L’objectif de ces journées est de sensibiliser le grand public, les élèves et les personnels de l’IPB aux problématiques liées à l’eau. Des animations scientifiques, ludiques ou sportives permettront de découvrir l’eau sous toutes ses formes. Les ambassadeurs de l’eau formés en 2012 participeront à l’animation de la journée.
Pour l’édition 2013, les communes de Pessac et Talence ont proposé des conférences démontrant ainsi le lien fort entre le site universitaire et les villes. Le SMEGREG, syndicat mixte d’études et de
gestion de la ressource en eau de Gironde, proposera également une conférence.

25/04/2014

L'eau vue parles enfants......



One Drop a demandé aux jeunes de parler de l’eau :
-       A quoi sert l’eau ?
-       D’où provient l’eau ?
-       Comment peut-on aider ceux qui n’ont pas d’eau ?
-       Comment pourrais-tu célébrer la journée de l’eau ?
Voyez ce qu’ils avaient à raconter sur le site : www.onedrop.org

14/04/2014

La pollution de l'air intérieur coûterait près de 20 milliards par an en France

L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a rédigé la première facture des différents coûts générés par la pollution de l'air intèrieur.



Vous ne regarderez plus votre intérieur comme avant. Les particules et autres polluants atmosphériques ne sont pas seulement nocifs dans la rue : la pollution de l'air intérieur a aussi un impact sur la santé dont le coût global pour la collectivité atteindrait environ 19 milliards d'euros par an. Décès prématurés, remboursement des soins, pertes de production... L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a rédigé la première facture, encore incomplète, des différents coûts générés par la pollution de l'air intérieur, en partenariat avec l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur et Pierre Kopp, professeur d'économie à la Sorbonne.
Cette étude, la première du genre sur l'air intérieur où nous passons près de 90 % de notre temps, se veut "plus illustrative que quantitative" en raison du manque de données pouvant exister pour certains polluants, précisait vendredi l'Anses. L'étude s'est limitée aux conséquences sanitaires et économiques de six polluants, les mieux étudiés : benzène, radon, trichloréthylène, monoxyde de carbone, particules et fumée de tabac. 

Près de 20 000 décès par an
Tabagisme passif, maladies respiratoires liées aux particules, cancer du poumon associé au radon (gaz radioactif d'origine naturelle qui se concentre dans un bâtiment mal ventilé) ou leucémie liée au benzène (pouvant être présent dans des produits de bricolage, meubles, isolants, etc.) : l'Anses évalue à près de 20 000 par an les décès prématurés provoqués par ces six polluants de l'air intérieur. Le coût global de la pollution - 19,5 milliards d'euros - a été établi en additionnant le coût estimé des vies humaines perdues, celui de la dégradation de la qualité de vie liée aux traitements médicaux, les pertes de production pour l'économie mais aussi le coût pour les finances publiques à travers les dépenses en soins et en recherche.
Parmi les six polluants étudiés, le poids des particules est majeur avec quelque 16 000 décès prématurés estimés et un coût représentant les trois quarts (73 %) de la facture globale. Au-delà des chiffres, cette "étude exploratoire" visait principalement à "démontre(r) la faisabilité" d'une telle approche socio-économique, souligne l'Anses, qui reconnaît les limites de l'exercice, en raison par exemple d'un manque de données sur les niveaux de concentration des polluants "dans les différents lieux de vie et pas seulement dans les logements". 

"Moisissures"
Pour affiner la facture, l'Anses juge aussi nécessaire de prendre en compte "d'autres polluants communément présents dans les environnements intérieurs comme le formaldéhyde (présent dans les colles, vernis, revêtements, etc.) et les moisissures". À l'automne, une étude du Commissariat général au développement durable (CGDD) portant sur la pollution de l'air en général avait estimé le coût pour le système de soins en France entre 0,7 à 1,7 milliard d'euros par an. En prenant en compte la mortalité et les coûts économiques, le coût global de cette pollution pour la collectivité était estimé entre 20 et 30 milliards par an. 

Le Point.fr - Publié le

07/04/2014

DU FLOCON À LA VAGUE


« Qu'elle est simple cette histoire d’un flocon de neige, qui tombe immaculé sur le sommet d’une montagne et qui se transforme en goutte d’eau en voyageant jusqu'à l’océan ! »

L’association «  du flocon à la vague » a pour ambition de créer une chaîne de solidarité pour la protection de l’eau, en s’inscrivant dans une démarche résolument éco-citoyenne.

Ses objectifs :
-        Agir sur les comportements des citoyens pour préserver la ressource Eau
-        Informer sur la ressource Eau et sur les responsabilités individuelles et collectives
-        Susciter l’intérêt et la prise de conscience sur l’état des ressources dans le monde, et sur l’impact des comportements humains

Trois piliers :
-        « L’eau d’ici » sur la co-responsabilité au niveau local
-        « L’eau d’ailleurs » sur la solidarité et la coopération internationale
-        « L’eau demain » pour l’éducation des générations futures et les liens transgénérationels
Alors prêts à vous engager pour la protection de l’eau ?
Si le sport est une de vos résolutions pour cette année, pratiquez-le pour une bonne cause et venez nous rejoindre sur une des étapes de l’Odyssée solidaire...
D’après le site : www.dufloconalavague.org


03/03/2014

Polluants prioritaires


 Hiérarchiser et classer les substances présentes

Aujourd’hui, le recours aux méthodes de hiérarchisation est de plus en plus fréquent pour classer les substances présentes dans l’environnement selon le risque encouru, qu’il soit environnemental ou sanitaire. Les polluants de l’air intérieur sont nombreux et ne présentent pas tous un intérêt équivalent en termes de santé publique

Un classement des polluants de l'air intérieur a été effectué sur la base de critères de toxicité à court et long terme, des niveaux d'exposition observés, de la traçabilité de certaines sources ainsi que sur la fréquence d'apparition des polluants dans les bâtiments. Une telle classification permet de disposer d'une vision prospective des enjeux sanitaires liés à la présence potentielle de ces substances dans l'air et aux poussières.

Parmi les premières de son genre en 2002, cette hiérarchisation sanitaire a été réalisée par l’équipe de Vincent Nedellec Consultant (VNC) au sein d’un groupe de travail de l’Observatoire dédié réunissant des spécialistes en métrologie, en épidémiologie et en chimie, selon une démarche d'évaluation quantitative des risques sanitaires.

Un indice de hiérarchisation (IH) est calculé selon trois sous-indices :

•indice de potentiel de risque aigu (noté sur 5),
• indice de potentiel de risque chronique (noté sur 10),
• indice de fréquence de détection à l’intérieur des logements (note sur 5).
Une première hiérarchisation des substances présentes dans les logements a été élaborée en 2002. Elle a permis de sélectionner les polluants ou familles de polluants à mesurer lors de la campagne nationale dans les logements.

Ce classement de plus de 70 substances présentes dans les logements a été complété, en 2005, par l’ajout de 29 substances de la famille des composés organiques semi-volatils (phtalates, retardateurs de flamme bromés, pesticides, etc.).

En 2010, une seconde mise à jour a été réalisée (Alméras, 2010). Elle a permis de prendre en compte les connaissances les plus récentes sur les polluants de l’air intérieur.

Au préalable, un inventaire bibliographique des hiérarchisations conduites dans les autres pays pour les polluants de l’air intérieur a été réalisé afin de conforter la démarche ou au besoin de faire évoluer. La méthode initiale de hiérarchisation établie en 2002 par l’OQAI. Il en ressort que les méthodes proposées et retenues dans le domaine de la qualité de l’air intérieur depuis 2002 sont relativement similaires (Azuma et al, 2007 ; RIVM, 2007 ; Bonvallot et al, 2010 ; Logue et al, 2010) et assez proches de l’approche initiale de l’OQAI. Ainsi, la méthode développée par l’OQAI par Mosqueron et al. (2002, 2004) a été reproduite pour la mise à jour de la hiérarchisation en 2010. Les évolutions suivantes ont cependant été proposées :

• La hiérarchisation a été restreinte aux polluants chimiques. En effet, la méthode nécessitant l’utilisation de VTR, non disponibles à ce jour pour les biocontaminants et la majorité des agents physiques, ces derniers ne peuvent in fine être classés. La hiérarchisation de ces polluants de l’air intérieur nécessiterait une réflexion spécifique afin de prendre en compte les connaissances sanitaires disponibles et les sources et facteurs influençant l’exposition à ces polluants pour identifier les priorités d’actions.
• La liste des substances chimiques susceptibles d’être présentes dans l’environnement intérieur (air et poussières) a été complétée. Une revue de la littérature portant sur les substances mesurées dans les environnements intérieurs (France et autres pays) a permis d’enrichir cette liste. En outre, les données relatives aux émissions des matériaux et produits de construction et de décoration et aux produits de consommation ont été examinées pour inventorier les substances chimiques susceptibles d’être présentes dans l’air et/ou les poussières car émises dans l’environnement intérieur (mêmes si elles n’ont pas nécessairement fait l’objet de mesures in situ ensuite). Les publications scientifiques dans le domaine, ainsi que, par exemple, les données françaises produites à la suite de la mise en place du protocole Anses de caractérisation des émissions de COV par les matériaux (ANSES, 2009), les données de la base PANDORE  ou encore celles de l’Agence de l’environnement du Danemark , ont été recensées.
• Afin de « maximiser » le nombre de substances chimiques pouvant être hiérarchisées, les données de toxicité compilées ont été élargies aux VTR construites par l’ Anses (cancérogènes et reprotoxiques), aux valeurs toxicologiques construites dans le cadre d’autres hiérarchisations des polluants de l’environnement intérieur (Azuma et al, 2007 ; Bonvallot et al, 2010 ; après vérification que seuls des critères sanitaires ont été pris en compte dans l’élaboration), à des indices toxicologiques construits à partir des VLEP. Malgré les limites associées, ceci permet l’intégration du plus grand nombre possible de substances à la hiérarchisation. Les indicateurs de qualité associés (voir ci-dessous) permettent en tout état de cause d’identifier les substances pour lesquelles ces indices toxicologiques sont utilisés. Enfin, sur le volet des effets sur la santé, la classification européenne CMR a été prise en compte en plus de celles du CIRC et de l’US-EPA, pour la détermination de l’indice de cancérogénicité.
• Les données de concentration ont été élargies aux écoles et aux bureaux, environnements pour lesquels une hiérarchisation spécifique a été réalisée.
• Afin d’estimer la qualité des données recensées et utilisées dans l’exercice de hiérarchisation, des indicateurs de qualité ont été créés. Ils permettent de repérer facilement si la classification finale est fondée sur des données d’exposition françaises ou d’autres pays, sur des VTR ou bien des indices toxicologiques, ou encore si aucune donnée n’est disponible pour la substance.

Les différentes hypothèses de travail ont été testées par des analyses de sensibilité.

In fine, 1 026 substances ou mélanges de substances potentiellement présents dans l’environnement intérieur ont été retenus pour la hiérarchisation. Cette liste a servi de point de départ pour chacune des hiérarchisations (logements, écoles et bureaux).
Pour en savoir plus

Description : http://www.oqai.fr/userdata/apercus/Document_13.png

Hiérarchisation sanitaire des paramètres d'intérêt pour l'OQAI : application aux composés organiques semi-volatils (2005)
29 substances supplémentaires ont été intégrées à la grille de classement établie en novembre 2004. Ces substances appartiennent aux cinq groupes chimiques suivants : les phtalates, les alkyl phénols et leurs dérivés, les retardateurs de flammes bromés, les composés organoétains et les paraffines à chaîne courte. Après un bref rappel de la stratégie de hiérarchisation mise en œuvre, une présentation des niveaux d’exposition dans l’air intérieur et des valeurs toxicologiques de référence, les résultats concernant ces 29 composés sont exposés et intégrés à la grille de classement initialement établie pour plus de 70 substances.


Description : http://www.oqai.fr/userdata/apercus/Document_14.png

Hiérarchisation sanitaire des paramètres mesurés dans les bâtiments (2002)
Plus de 70 substances ont fait l’objet de cette première hiérarchisation sanitaire. Basée sur une démarche d’Evaluation Quantitative des Risques Sanitaires approuvée par le Conseil Scientifique de l’OQAI, cette classification prend en compte divers facteurs : toxicité aigue et chronique, fréquence d’apparition dans les environnements intérieurs, niveaux d’exposition,etc… Cette classification des substances néfastes pour la santé permet de disposer d’une vision prospective des enjeux sanitaires liés à la présence potentielle de ces substances dans l’air et les poussières des bâtiments.





L’ORS s’inquiète des effets sanitaires des moisissures





L’Observatoire régional de la santé (ORS) a établi un lien entre la présence de moisissure et d’humidité dans un logement et le risque d’allergie. Il préconise la mise en place d’une enquête épidémiologique afin d’étudier les effets sanitaires des moisissures dans l’habitat.


http://www.lavieimmo.com/divers-immobilier/l-ors-s-inquiete-des-effets-sanitaires-des-moisissures-10213.html