22/11/2011

L’eau au cœur de l’agriculture durable

Tel est le thème principal du prochain Salon International de l’Agriculture Durable (SIAD) qui se tiendra à Agen les 28 et 29 mars 2012.

A la fois débat d’actualité et enjeu majeur pour l’agriculture de demain, car indispensable à la vie, la préservation de la ressource en eau et de sa qualité sera le fil conducteur des rencontres au cours desquelles le Québec sera l’invité d’honneur.

Répercussions du changement climatique, gestion de l’irrigation des parcelles, création variétale, protection des zones de captage, …sont des exemples des thèmes abordés au cours de ces journées.

Une exposition sera consacrée à l’innovation sur le matériel, les techniques ou les services en lien avec l’eau.

L’eau change d’ère

Tel est le titre principal du dernier numéro du Journal de la Communauté Urbaine de Bordeaux.

Dans son éditorial, le président de la CUB mentionne qu’à compter du 31 décembre 2018 la gestion de l’eau (distribution d’eau potable et assainissement) ne sera plus confiée à une entreprise privée, mais assurée en Régie par la CUB elle-même.

L’accent est surtout mis sur notre responsabilité dans la gestion à long terme de cette ressource vitale : "aujourd’hui, des forages supplémentaires dans des nappes très pures permettent de gérer le traditionnel surplus de consommation de septembre pour tous les habitants de l’agglomération".
Une concertation à venir sur la préservation des nappes profondes et la recherche de nouvelles sources d’eau se devra être exemplaire.

Que chacune et chacun d’entre nous se sente, dès maintenant, impliqué, participe et se saisisse du débat.

N’hésitez pas à réagir sur ce Blog.

14/10/2011

L’eau pour l’agriculture au profit du développement industriel…


Les rivalités pour le contrôle de l’eau entre les différentes régions du monde font quotidiennement la une des journaux. Cependant, au sein d’un même pays, c’est la joute qui oppose le monde rural aux villes qui préoccupe les dirigeants politiques. Dans cette compétition pour la maîtrise de l’eau, les agriculteurs sont largement défavorisés, du simple fait que la production alimentaire nécessite de grandes quantités d’eau.

En effet, alors que la production d’une tonne d’acier d’une valeur de 550 dollars nécessite approximativement 14 mètres cubes d’eau, il faut environ 1.000 mètres cubes pour produire une tonne de blé d’une valeur de 150 dollars. Rien d’étonnant donc à ce que certains États soucieux de croissance économique et de création d’emploi fassent de l’agriculture la branche la moins subventionnée. (….)

Des centaines de villes du monde comblent actuellement leurs besoins croissants en prélevant l’eau destinée à l’irrigation. Aux États-Unis, San Diego, Los Angeles, Las Vegas, Denver ou El Paso entre autres, pratiquent ces prélèvements. Une étude du ministère de l’Agriculture des Etats-Unis, menée dans onze états de l’ouest américain, montre que la moyenne des ventes annuelles de droits sur l’eau pour la période 1996-1997 avoisine les 1,65 milliard de mètres cubes, quantité nécessaire pour produire environ 1,65 million de tonnes de céréales.

Selon la Banque Mondiale, l’augmentation de la consommation d’eau à usages domestique et industriel en Corée du Sud, pourrait réduire la part de l’approvisionnement destiné à l’agriculture de 13 à 7 milliards de mètres cubes en 2025. Cet organisme prévoit aussi que la demande en eau des villes chinoises devrait passer entre 2000 et 2010, de 50 à 80 milliards de mètres cubes, soit un accroissement de 60%. La consommation en eau du secteur industriel devrait passer, quant à elle, de 127 à 206 milliards de mètres cubes, soit une hausse de plus de 62%. Plusieurs centaines de villes chinoises se tournent dorénavant vers la campagne pour satisfaire leurs besoins en eau.(…)

À mesure que la Chine mise sur le développement économique du bassin amont du fleuve Jaune, les industries émergeantes qui y sont situées deviennent prioritaires pour l’utilisation de l’eau au détriment des agriculteurs situés en aval. Les années particulièrement sèches, le fleuve Jaune n’atteint même pas Shandong, dernière province avant la mer.

La moitié de l’eau utilisée par les agriculteurs de la région de Shandong pour l’irrigation provenait traditionnellement du fleuve et l’autre moitié des puits; mais ces deux sources se tarissent. La diminution des sources d’eau d’arrosement, dans une province chinoise qui fournit un cinquième de la production de maïs et un septième de la production de blé du pays, explique le déclin de la récolte céréalière dans ce pays.

Dans les grandes plaines du sud et dans le sud-ouest des États-Unis, où toute l’eau se trouve aujourd’hui intégralement accaparée, les grandes agglomérations et des centaines de petites villes peuvent satisfaire la totalité de leurs besoins croissants en eau uniquement en captant l’eau de l’agriculture.(…)

Dans le bassin amont de l’Arkansas, les villes de Colorado Springs et Aurora (une banlieue de Denver) ont déjà racheté un tiers des droits des terres agricoles du bassin. À ce jour, Aurora a racheté les droits sur l’eau qui servaient auparavant à l’arrosage de 9.600 hectares de terres agricoles dans la vallée de l’Arkansas.

Les rachats de droits les plus important sont de loin ceux qu’effectuent les villes californiennes. En 2003, San Diego a racheté pour 247 millions de mètres cubes environ, de droits sur l’eau aux agriculteurs de la Vallée Impériale voisine. Il s’agit du transfert d’eau du secteur agricole vers la ville le plus important de l’histoire des États-Unis. Cet accord a été conclu pour une durée de 75 ans.

Par ailleurs, en 2004, le Metropolitan Water District, une entité regroupant 26 grandes villes et responsable de l’approvisionnement en eau des 18 millions de citadins de la Californie du sud, a négocié le rachat aux agriculteurs de 137 millions de mètres cubes d’eau par an sur une durée de 35 ans.

Mais, à défaut d’irrigation, ces terres hautement productives détenues par les agriculteurs ne sont que des friches. Ces producteurs qui vendent leur eau aimeraient continuer à exercer leur activité, mais les administrations urbaines leur offrent beaucoup plus en échange de l’eau que les revenus qu’ils pourraient tirer de son utilisation pour leurs cultures.

Pourtant dans de nombreux pays, les agriculteurs ne touchent aucune compensation pour les pertes en eau d’irrigation. C’est ainsi qu‘en 2004, les agriculteurs possédant des terres le long de la rivière Juma en aval de Pékin, se sont rendu compte que la rivière ne coulait plus jusqu’à eux. En effet, un barrage de dérivation a été construit près de la capitale pour détourner l’eau de la rivière au profit d’une entreprise publique, la Yanshan Petrochemical. Malgré les vives protestations des agriculteurs, le combat s’est avéré vain. Pour les 120.000 habitants en aval du barrage, cette perte des ressources en eau pourrait bien mettre à mal leur aptitude à vivre de leurs cultures.

Que ce soit au travers d’expropriations directes, de surenchère des villes ou de creusement de puits plus profonds que les leurs, les agriculteurs sont en train de perdre la guerre de l’eau. Ils doivent non seulement faire face à la raréfaction de l’eau elle-même, mais aussi à la diminution de leur part dans la répartition de cette ressource. Les villes absorbent inexorablement l’eau d’une agriculture qui doit pourtant nourrir quelque 70 millions de personnes supplémentaires tous les ans

Source : GoodPlanet.info
[Farmers losing to cities Extraits du chapitre 3 de Le Plan B : pour un pacte écologique mondial (Plan B2.0 : Rescuing a Planet Under Stress and a Civilization in Trouble).
Copyright © 2006 Earth Policy Institute

13/10/2011

Pourquoi 2012 risque de devenir l’année européenne de l’eau selon l’agenda des oligarchies dominantes ?


Principalement pour deux raisons. En premier lieu, la Commission européenne elle- même a déclaré que 2012 sera « l’année de l’eau ». Elle s’est, en effet, engagée à présenter en novembre 2012 le « Blueprint to safeguard Europe’s Waters », son plan à long terme pour la gestion des eaux en Europe1. Ce « Blueprint », quelqu’en sera son contenu, deviendra la « Bible » de l’Europe, dans le domaine de l’eau, pour au moins les 10 à 15 années suivantes, comme la Directive Cadre Européenne sur l’Eau de l’an 2000 l’aura été pour la période 2000-2015.
En effet, le rôle du Blueprint sera celui de permettre à l’Union européenne de redéfinir et d’actualiser la nouvelle directive cadre sur l’eau (2016-2030) qui devrait prendre la relève de celle approuvée en l’an 2000.
En deuxième lieu, parce qu’en mars 2012 aura lieu, à Marseille, le VIe Forum Mondial de l’Eau organisé par le Conseil Mondial de l’Eau (CME). Organisme privé, créée en 1996 sur l’initiative et avec le soutien des grands groupes multinationaux privés de l’eau, notamment français, le CME et son Forum mondial sont devenus un » puissant instrument politique » aux mains du secteur privé à travers lequel les entreprises mondiales de l’eau ont acquis l’hégémonie « idéologique » sur la conception et la gestion de la politique de l’eau dans le monde. Signalons que le CME a dernièrement rallié à ses positions, non seulement les principales agences de l’ONU compétentes dans le domaine de l’eau, mais aussi les gouvernements de la Chine, de l’Inde, du Brésil... Ceci en dit long sur la capacité d’influence et de lobbying des organisations mises en place pour promouvoir et défendre les intérêts des puissants. Selon ses organisateurs, le Forum de Marseille est destiné à célébrer, et confirmer, la prétendue légitimité de cette hégémonie et de la suprématie mondiale des entreprises privées européennes de l’eau.

D’autres évènements majeurs marqueront l’année en matière d’eau (sans tenir compte des débats sur la directive sur les services publics toujours en discussion)

- organisation de la 3ème Conférence européenne de l’eau, au printemps
- tenue de la Semaine européenne verte dédiée à l’eau, fin mai
- publication par l’Agence européenne pour l’environnement de son rapport « Etat
de l’eau en Europe »
- organisation, à Lille, en février, de la conférence “Water management in
Europe”, par la CIWEM (Chartered Institution of Water and Environmental Management)
-......

Mais tout se jouera autour du « Blueprint to safeguard Europe’s Waters ».

2. Le rôle central du « Blueprint to safeguard Europe’s Waters»

Le « Blueprint » est en cours de définition et d’élaboration depuis déjà deux ans, sur la base aussi d’une consultation ouverte à tous ceux qu’on appelle, dans le jargon des dominants du monde occidental, les stakeholders (porteurs d’intérêts). D’après les sources officielles de la Commission européenne, le « Blueprint » sera le résultat de trois évaluations

‐ L’évaluation des plans de gestion des eaux que chaque Etat membre de l’UE (en particulier les Régions directement responsables des 110 districts hydrographiques de l’Union) ont dû soumettre à l’Europe à la fin 2010 (pas toutes l’on fait !) en application de la DCE-Eau. Or la DCE-Eau est centrée sur les problèmes et les objectifs relatifs à la qualité des masses d’eau de l’Europe. Le premier élément stratégique inspirateur du « Blueprint » sera donc constitué par un objectif de nature environnementale, où l’eau est vue et traitée comme une « ressource » naturelle menacée quant à sa capacité de sauvegarder la qualité de la vie des milieux naturels et de la santé humaine

- l’évaluation des mesures adoptées, dans les Etats membres, en application de la stratégie 2007 pour faire face aux croissants phénomènes de pénuries et de sécheresses3. Ainsi en deuxième lieu, la priorité à une politique européenne axée sur le postulat de l’inévitabilité future de la raréfaction croissante de l’eau ; donc aux solutions supposées optimiser la gestion d’une ressource naturelle considérée rare

- l’évaluation des mesures prises et envisagées par les Etats membres pour faire face à la vulnérabilité des ressources hydriques européennes sous la pression des changements climatiques et d’autres facteurs d’origine anthropique.

Qualité, rareté et vulnérabilité, voilà les trois mots piliers de la construction scientifique, idéologique et politique de l’eau dans le contexte du « Blueprint ».

Au cours de 2010, la Commission européenne a introduit, sous la pression des Etats membres, en particulier le Royaume-Uni et les pays nordiques, un quatrième ingrédient, le Fitness Check de la politique de l’eau de l’UE. Le “Fitness Check” (c’est bien la terminologie adoptée par les responsables politiques européens !) est un instrument d’évaluation, pour l’instant à titre exploratoire dans quatre domaines (environnement/eau, emploi et politique sociale, transports, politique industrielle), de l’ensemble des mesures existantes au sein de l’UE (législatives et non) dans le but d’identifier les lacunes, les contraintes excessives, les pesanteurs et autres inconsistances qui empêchent les Etats membres de réaliser les politiques européennes4.
Appliqué à l’eau, le Fitness Check vise à évaluer la pertinence et le caractère approprié des mesures existantes par rapport aux objectifs relatifs à la qualité, la gestion de la rareté et la vulnérabilité.

On voit que l’ensemble des priorités décrites à présent répond à une seule conception prioritaire en matière d’eau, à savoir la stratégie de la gestion efficiente de la ressource eau, considérée une ressource rare.

En effet, le thème de la « resource efficiency » est devenu le nouveau choix général d’encadrement des actions de l’Union européenne, comme la réalisation du marché intérieur unique le fut pour les années ’80 et ’90, la monnaie unique et la compétitivité le devinrent dans les années ’90 et les premières années de ce siècle. Comme le montre la « Strategy 2020. A Resource Efficient Europe »5, la gestion efficace des ressources fait désormais partie des choix obsessionnels des dirigeants européens.

Il vient tout juste d’être exprimé à nouveau avec force par la Communication de la Commission, adoptée ce 20 septembre 2011, sur la Ressource Efficient Europe Roadmap6. Dans ce document, la Commission européenne réaffirme sa foi dans la croissance économique... durable et, donc, dans l’objectif primordial de créer de la richesse pour le capital, avec un moindre impact sur la nature, sur les ressources, sur leur disponibilité et qualité. Pour la Commission européenne, on ne pourra pas gérer efficacement les ressources de l’Europe, sous pression d’une demande croissante et des dysfonctionnements du climat sans une maîtrise des ressources aux plans économique, financier et technologique. La « resource efficient Europe » sert surtout à améliorer la compétitivité des entreprises européennes. Parmi les propositions clé de la « Roadmap »
pour accélérer les innovations technologiques et réduire les coûts, ainsi que les incitations à promouvoir les mécanismes de marché.

Les finalités et les objectifs du « Blueprint »


Ainsi, d’après les documents officiels de la Commission européenne, le « Blueprint » essayera de structurer la gestion de la politique de l’eau européenne autour de sept finalités

1. renforcer les infrastructures durables pour une bonne gestion du territoire, en
particulier les mesures destinées à promouvoir un système européen cohérent de paiement des services éco systémiques. Cela dans le but de remédier à l’incapacité actuelle de la part du marché de prendre correctement en compte ces services

2. promouvoir une méthode commune pour l’internalisation des coûts des usages de l’eau et de la pollution (selon les principes « qui consomme paie » et « qui pollue paie », en application du principe plus spécifique de la récupération des coûts totaux de production (la rémunération du capital investi incluse). Parmi les instruments à mettre en œuvre à cette fin, la Commission mentionne l’adoption de critères pour donner un prix à l’eau, la fiscalité, l’élimination des subsides considérés dommageables, les marchés publics et les licences vendables...

3. augmenter et améliorer l’efficience pour optimiser l’adéquation entre la demande et l’offre d’eau à l’échelle des 110 districts hydrographiques de l’UE. En outre, réduire les pertes d’eau

4. identifier et éliminer les principales barrières financières, technologiques, organisationnelles et sociologiques à l’innovation dans le domaine de la gestion des ressources hydriques

5. Appliquer les modalités d’amélioration du système de gouvernance dans le but de renforcer la capacité de faire face au changement climatique

6. améliorer la qualité du capital de connaissance pour la définition et la réalisation des politiques de l’eau

7. enfin, donner une grande importance aux dimensions globales de la politique de l’eau et renforcer la capacité de l’UE de contribuer à réaliser les objectifs de Développement du Millénaire, notamment au niveau de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.


Il s’agit de priorités similaires à celles déjà formalisées en 2007 dans la Communication de la Commission « on water scarcity and droughts in the European Union (COM (2007) 414 final) » et approuvées par le Conseil des Ministres et le Parlement, à savoir :

(1) fixer un juste prix de l’eau
(2) allouer les eaux de manière efficiente entre les différents usages ainsi que les investissements dans le secteur de l’eau
(3) améliorer la gestion des risques d’inondations
(4) donner la priorité aux infrastructures qui permettent d’augmenter l’offre de l’eau
(5) promouvoir les technologies et les pratiques capables de renforcer l’efficience de la gestion hydrique
(6) stimuler la diffusion d’une culture de l’épargne hydrique
(7) améliorer les connaissances et la récolte des données.


Quelques commentaires critiques sur le « Blueprint »

Comme on l’aura remarqué, les principes fondateurs adoptés par la Commission européenne pour son « Blueprint » sont les suivants :

- l’eau est une ressource naturelle de grande importance économique

- la ressource eau (la directive de l’UE sur l’eau parle de « masses d’eau ») de bonne qualité pour usages humains est de plus en plus rare

- il est nécessaire d’intervenir massivement pour augmenter l’offre de l’eau, en préserver et en améliorer la qualité, en réduire la vulnérabilité

- à cette fin, il faut donner une valeur économique (marchande et financière) à l’eau pour fixer le prix des eaux et des services éco systémiques sur des bases correctes et « justes ».

On peut affirmer que la Commission est sûre d’obtenir une pleine adhésion de la part des Etats membres et de la grande majorité des parlementaires européens sur ces principes.

A partir de ces quatre fondements, la politique européenne de l’eau est conçue essentiellement, par la Commission, comme étant un problème de gestion optimale
– d’un point de vue économique, dans un contexte d’économie capitaliste de marché
– d’un usage efficace et efficient d’une ressource naturelle devenue rare et vulnérable

D’après les documents de la Commission, la bonne équation pour une gestion optimale de l’eau s’obtient par l’allocation appropriée des capitaux financiers destinés à développer et à améliorer les infrastructures, les produits et les services, dont la disponibilité et l’accessibilité seront « réglées » par les prix de marché de l’eau (brute, traitée,recyclée...).
En ce sens, le pivot central de la politique européenne de l’eau est la monétisation de l’eau, moyennant l’attribution à l’eau d’une valeur économique marchande, à chaque stade du cycle économique de l’eau (de la protection des écosystèmes des bassins hydrographiques, au recyclage des eaux usées en agriculture ou pour usages domestiques). La sauvegarde des eaux européennes passe, d’après la Commission européenne, par la capacité de nos territoires, villes, régions à attirer, en quantité suffisante, les investissements privés nécessaires pour maintenir un volume adéquat d’investissements dans le secteur de l’eau. Et pour cela, il n’y a qu’une bonne valeur financière de l’eau, le « juste » prix pour le capital.

On se trouve devant une vision et une conception de l’eau :

‐ productiviste et économiciste, en cohérence totale avec les tendances émergées, et aujourd’hui prédominantes, au sein des Etats de l’UE qui réduisent tout à une question de « gestion efficiente des ressources ». Comme on l’a vu, la stratégie de la « Resource efficient Europe » représente le dernier « évangile économiste » des Etats de l’UE. L’eau n’y échappe pas. On parle de plus en plus de « Water Efficient Europe » ! On ne fait que discourir de l’eau en tant que bien économique, de sa valeur économique, de son prix. Les services hydriques sont réduits à des services marchands, à des marchés publics. Les questions de l’eau en tant que droit humain et social, bien commun et public, richesse sociale collective, gratuité... n’intéressent pas nos dirigeants. Dans aucun des documents politiques sur l’eau de la
Commission, la participation des citoyens à la « gestion » de l’eau ne figure parmi les priorités de la politique européenne de l’eau. Ce n’est pas un hasard que 16 pays membres de l’UE ont voté contre la résolution de l’ONU reconnaissant l’accès à l’eau et a l’assainissement comme un droit humain ! Or l’eau n’appartient pas seulement au champ de l’économie marchande privée. Elle appartient surtout au champ de l’économie commune, publique ;

‐ efficientiste. Cela fait de la peine de constater que les autorités de l’UE aient introduit le concept de fitness et de fitness check dans le domaine des politiques européennes. Quel jargon dégradant ! C’est comme si l’Europe avait décidé de se soumettre à une cure amaigrissante, dans un centre de fitness et bien-être. Jamais, à ce jour, la politique n’avait fait usage d’un tel vocabulaire. En réalité, la chose n’est pas surprenante si l’on pense que, depuis 20 ans au moins, la tendance a été favorable, au sein même des classes politiques, à prêcher la réduction de la présence et des interventions de l’Etat dans « l’économie » (!), à réduire sa pression fiscale, à promouvoir un Etat minimal, « meilleur » car « svelte », « léger », bref un « lean State »7. Ce « lean State » est cohérent avec les valeurs affichées par les dirigeants du monde, consistant à proclamer que la « resource efficiency », la « compétitivité », la primauté de l’objectif de la création de richesse pour les actionnaires, la centralité des « stakeholders » (porteurs d’intérêt) dans les processus décisionnels etc, etc... sont les « impératifs » inévitables auxquels toute société doit se soumettre.

Est-il possible d’imaginer que les autorités de l’UE aient pensé que la politique de l’eau méritait un nouveau look pour plaire aux consommateurs et aux investisseurs privés ?

- oligarchique et technocratique de l’élaboration et des décisions en matière de politique de l’eau. Dans l’architecture culturelle et idéologique de la politique européenne de l’eau, le rôle des citoyens est limité à celui d’être informés et consultés. Pas plus. Les actionnaires n’ont pas besoin d’être informés et consultés car ils décident déjà par l’intermédiaire des entreprises dont ils détiennent la propriété des capitaux. En outre, la directive cadre fait référence plutôt au « public » et non pas au « citoyen », aux « citoyens ». Le concept de « public » est très vague:
d’ailleurs, les consommateurs peuvent être considérés le « public », mais les citoyens ne sont pas principalement des consommateurs d’eau ! Les institutions européennes aiment bien parler, en revanche, de « stakeholders ». Ceux-ci sont mentionnés à toutes les sauces. Lorsque la Commission informe avec fierté que dans la phase d’élaboration du « Blueprint », elle a procédé à une large consultation du public, notamment des stakeholders, elle mentionne une longue liste d’institutions et d’organisations uniquement composées d’organismes représentatifs des professions et des industries directement et indirectement liées au domaine de l’eau. D’organismes de citoyens en tant que tels, pas de trace.

Les villes et les collectivités locales vivent chaque jour les problèmes et les défis mentionnés. Leur capacité d’action dépend aussi de leur coopération et de la constitution d’outils « politiques » communs aptes à porter la voix des villes et de l’eau dans les instances démocratiques existantes, en les renforçant. Le plus grand défi est monétaire et financier. Si les villes perdent leur capacité de maîtrise publique, en commun, du financement des investissements publics, à terme elles perdront toute autonomie et toute capacité de décision autonome. La solution fondée sur le financement par les consommateurs est un leurre.
Si les principes et les choix prioritaires décrits ci-dessus devaient prévaloir aussi à l’avenir, le bien commun public le plus essentiel à la vie et au vivre ensemble qu’est l’eau va entraîner nos sociétés vers des scénarios d’injustices et de violences, en Europe aussi, jamais vécus auparavant car nos sociétés ne seront plus des sociétés pauvres avec des riches privilégiés et puissants mais des sociétés riches avec beaucoup, beaucoup trop de personnes appauvries et de personnes exclues.

Sources : Riccardo Petrella
Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’eau (IERPE)

11/10/2011

Le Plan climatique comporte 230 mesures Interview Ghislain de Marsily

Qu'en est il pour la France
Pour anticiper les conséquences du réchauffement climatique et concernant l'eau ce texte table sur un déficit de 2 milliards de m3 d'ici l'horizon de 2050.
Comment le réchauffement climatique va t-il affecter les ressources en eau en France ?
Il a été admis aujourd'hui que le réchauffement climatique est dû aux gaz a effet de serre, les conséquences seront une augmentation des températures. On arrive à peu près, d'ici 2050, à prévoir les températures, mais pour les précipitations c'est plus difficile de prévoir qu'il va tomber tant de m3 d'eau a tel endroit.
La France est dans une zone ou les précipitations vont baisser. Alors qu'au Nord elles vont augmenter et au Sud ( Pays du SAHEL) elles diminueront. La France est dans une zone de transition donc incertaine, alors qu'au SAHEL nous savons qu'il y aura des déficits de précipitations dû au réchauffement climatique.
Dans les années moyennes il n'y a pas de problème d'eau en France, mais dans les années sèche ( 1976) oui il y en a eut.
Il y a deux types de sècheresse
La sécheresse hydrologique : lorsque les pluies ne sont pas suffisantes pour recharger les réseaux Hydrographiques (ensemble de cours d'eau, barrages, les rivières, les lacs...
La sécheresse Agricole : qui se produit lorsque les pluies ne sont pas suffisantes au printemps, dans ce cas si il a bien plu l'hiver les nappes sont rechargées et nous avons des ressources en eau raisonnable pour notre consommation, l'irrigation....En revanche la végétation souffre de la sècheresse. Exemple de ce printemps dernier très sec, les prairies se sont complètement asséchées au point de ne plus pouvoir nourrir le bétail alors que les nappes avaient conservées leurs réserves.
En France l'eau est inégalement répartie sur le territoireNos ressources varient avec l'altitude, lorsqu'il il tombe 700mm d'eau à Paris, à 2000 mètres il en tombe le double. Nos grandes réserves sont les montagnes
Les Alpes,
Les Pyrénées, avec des déficits (++centrales hydroélectriques, Maïs)
Le Massif Central pas très haut et plus fragile
Le Nord et la région Parisienne qui n'ont pas beaucoup d'eau.
Depuis 1910 pour se protéger de la crue, il a été construit trois grands barrages pour stocker l'eau en hiver et alimenter Paris l'été. Nous pourrions envisager de transporter l'eau des Alpes pour alimenter la France mais cela couterait très cher. Il y a des solutions plus locales et moins onéreuses par exemple augmenter les capacités de stockage des barrages en amont de Paris, dans le Sud-Ouest construire quelques retenues, modifier la répartition des eaux entre ce qui va vers la Méditerranée et l'atlantique.
Le principal consommateur de toute l'eau qui tombe sur notre territoire c'est l'agriculture pluviale. Les consommateurs des Nappes, barrages, eaux de rivières sont l'Irrigation, Industrie, domestiques. Nous ne consommons pas l'eau domestique nous l'utilisons et la rejetons. La qualité de l'eau doit être conservée pour protéger l'écosystème de l'agriculture.
La commission Européenne Directive-cadre de 2000 impose à tous les états membres de restaurer la qualité des eaux en Europe avec une première échéance en 2015/2021/2028.
Mettons en place des observatoires, les mesures phares sont économiser l'eau, récupérer l'eau de pluie.

LES GUERRES DE L’EAU : L’eau au cœur des conflits du XXIème siècle

Dans un excellent livre Frédéric Lasserre soutien la thèse suivante: l’eau ne sera pas, à elle seule, motif de guerre mais elle sera très fréquemment une raison aggravante des conflits.
L’auteur analyse d’abord les causes du phénomène : la raréfaction de l’eau due principalement à une utilisation accrue (irrigation de masse, fuites des réseaux,…) Il déduit de son analyse deux conclusions :(i) l’eau gratuite est un mythe (qu’il s’agisse d’eau potable ou d’eau agricole) et (ii) l’eau est un problème politique avant d’être un problème géographique.
Frédéric Lasserre présente ensuite 6 études de cas permettant d’illustrer la gamme assez large des problèmes géopolitiques de l’eau.
Les trois derniers chapitres sont synthétiques, l’un traite en détail de la question d’irrigation, l’autre explique que l’eau n’est qu’un facteur aggravant des conflits, le dernier évoque enfin le droit international de l’eau.
Cet ouvrage est une excellente synthèse qu’il convient de lire.

Référence : les guerres de l’eau (Préface de Michel Rocard) par Frédéric Lasserre. Editions DELAVILLA

05/09/2011

Trop de fuites dans les réseaux d’eau potable :

L’état des réseaux d’eau potable est très variable dans le monde. En France ou ils sont régulièrement entretenus les fuites sont relativement faibles comme à Paris (9%) ou à Dijon (11%) mais peuvent encore atteindre 40 % par endroits.
Les pertes moyennes estimées à 120 litres par abonnés sont particulièrement décriées en cette période de sècheresse. Il faudrait investir 1,5 milliards d’euros par an pour réduire les pertes de 1litre sur 4 dans les réseaux d’eau potable, estime le syndicat des fabricants de canalisation.
Les fuites sont au cœur du décret que prépare la ministre de l’écologie et du développement durable dans le cadre de l’application de la loi Grenelle 2.Leur détection devient donc primordiale dans les processus à mettre en œuvre pour économiser nos ressources en eau.
Contact près de chez vous : eceausudouest.fr


02/09/2011

Un bon diagnostic de réseau

Parce que la recherche de fuite est un élément essentiel dans toute étape d'études, et que l'assurance d'avoir un réseau étanche et propre est essentiel, Vog vous apporte la sûreté d'un bon diagnostic de réseau réalisé par des experts certifiés.
Pour toute étude, n'hésitez pas à nous contacter....

Situation des nappes d'eau souterraine au 1er août 2011

Le BRGM publie régulièrement sa note d'information sur le niveau des nappes d'eau souterraine en France. Dans son dernier rapport il est mentionné que les deux tiers des réservoirs affichent un niveau inférieur à la normale .C’est le cas pour une plus grande partie du Bassin parisien et dans le Sud-ouest pour plusieurs grands aquifères ou encore les nappes du bassin de la Garonne. Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique.
Les données concernant l’évolution de la situation des nappes d’eau souterraines confirment, avec le déficit pluviométrique conséquent observé pendant la période hivernale, que cette période de recharge des nappes a été très peu effective sur une grande partie du territoire.
(Source : site web BRGM)

CHANGEMENT CLIMATIQUE

PREMIER PLAN NATIONAL D’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE (PNACC)


Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, a présenté mercredi 20 juillet 2011, en présence de Jean Jouzel, vice-président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le plan français d'adaptation au changement climatique, premier plan de cette ampleur dans l'Union européenne. Ce plan a pour objectif de présenter des mesures concrètes, opérationnelles pour préparer, pendant les cinq années à venir, la France à faire face et tirer parti de nouvelles conditions climatiques. Ce plan fera l'objet d'un suivi annuel et d'une évaluation finale fin 2015, afin de préparer la suite. Quelques exemples d'actions et de mesures du plan : économiser et mieux utiliser l'eau, adapter les forêts au climat de demain, contrôler la solidité des infrastructures de transport par rapport au climat futur…
L’une des mesures phares du plan est de développer les économies d’eau et d’assurer une meilleure efficience de l’utilisation de l’eau .L’objectif est d’économiser 20% de l’eau prélevée, hors stockage hivernal, d’ici 2020.


http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2011-07-20_1er_Plan_Nal_Adapt-_Chgt_Cl...
Source : Communiqué – ministère de l'Ecologie, du Développement durable – 20/07/2011

25/07/2011

Les Etats-Unis, soit 6% de la population mondiale, consomment à eux seuls près de 30% des ressources de la planète.

La fortune des 225 personnes les plus riches du monde est égale aux revenus de 2,5 milliards d'habitants des pays les plus pauvres. On compte d'avantage d'automobiles à Los Angeles et dans sa banlieue qu'en Inde, Chine, Indonésie et Bangladesh réunis.
Mais ce sont avant tout les biens essentiels à la santé, à la vie, et à la dignité qui manquent: L'eau potable, l'énergie, les soins ........

Dans les pays industrialisés, une famille consomme en moyenne 640 litres d'eau par jour, pendant que certaines populations d'Afrique ne disposent que de 20 litres. Encore faut-il aller la chercher au point de distribution le plus proche, parfois à plus de 5 heures. Parallèlement, 20% de la consommation mondiale de l'eau part en fuite.....Le gaspillage côtoie la pénurie.
( Comité21.org/ Guide-agenda-21-scolaire-janvier-2008 )

27/06/2011

L'agenda 21 et la Polyclinique Bordeaux Nord

l'environnement et le développement durable sont clairement inscrits dans la politique du Groupe Bordeaux Nord Aquitaine.
Pour preuve l'engagement de ce groupe dans un AGENDA 21 décliné en différents programmes d'actions destinés, notamment, à réduire l'impact des activités sur l'environnement.
Dans le but de contribuer à protéger les ressources en eau potable, un programme pilote d'économie, réalisé dès 2009 sur un premier bâtiment, a permis, grâce à l'installation de matériel performant, de réduire de 20% la consommation annuelle d'eau potable.
Ce résultat représente l'équivalent de 640 000 litres d'eau économisés en 2010 et à contribué à la décision de la direction d'étendre ce projet à d'autres établissements du Groupe.
A ce jour la Polyclinique s'est engagée et d'autres cliniques devraient suivre.
Construit en partenariat avec les personnes concernées et dans un souci de pérenniser et d'améliorer les résultats obtenus, ce programme comprend un volet de sensibilisation aux économies d'eau pour le personnel soignants et de communication vers le public.
L'adhésion et l'implication des personnes montrent à quel point un projet d'économie d'une ressource aussi essentielle qu'est l'eau, peut permettre de conjuguer les aspects économiques, humains et environnementaux du développement durable.

19/06/2011

LES DESSINS DE SANDRA ET CHRISTOPHE !

                                


                             SANDRA                                                            CHRISTOPHE



















LES DESSINS D'ELODIE ET HANNAH

                                


                             ELODIE                                                                    HANNAH






















LES DESSINS DE CLARA ET CLEMENT !

                                


                             CLARA                                                                    CLEMENT














LES DESSINS DE CLARISSE ET THEA !

                                


                             CLARISSE                                                                                  THEA
















LES DESSINS DE JULIE, JUSTINE ET MATHIEU !

                                


                             JUSTINE                                                 MATHIEU                    JULIE
















Les dessins de Mael et Kevin !

                                


                             MAEL                                                                KEVIN















Les dessins d'Agathe et Prescillia

                                


                             AGATHE                                                                PRESCILLIA









06/06/2011

L'eau est l'élément vital pour la survie de l'homme

Introduction

La société VOG*  Ec'eau Sud-Ouesà pour but de vous accompagner dans une démarche d'Agenda 21, et notamment dans la gestion de l' eau potable.

L'eau est l'élément vital pour la survie de l'homme 

En orientant votre action dans une démarche de développement durable vous vous positionnez en acteur responsable, et gagnez une formidable occasion de communiquer en interne comme en externe. 

Nous réduisons vos factures d 'eau, nous vous accompagnons dans la sensibilisation de vos équipes ainsi que dans la communication

De l'eau pour manger

Ne perdons pas de vue que sans eau nous ne serions pas là, et  si nous pouvons rester 1 mois sans nourriture quelques jours sans eau sont suffisants pour que l'on meurt.
Pour notre alimentation elle est essentielle, sans eau pas d'agriculture !

Usons de tous nos moyens pour l'utiliser à bon escient


L'ARROSEUR ARROSANT

En période de sécheresse ne gâchons pas notre "eau" en lavant sa voiture ou encore en arrosant sa pelouse, mais arroser son  potager afin de pouvoir manger de bons légumes est une nécessité pour beaucoup à la campagne. Le jardinage est leur passe- temps et c'est aussi, souvent, une façon d'alléger le budget de la famille. Leur interdire d'arroser leur jardin est imbécile. Mieux vaudrait réorienter l'agriculture pour qu'elle consomme moins d'eau issue des nappes phréatiques.

Quand peut on arroser ? Et comment ?


On arrosera le soir, toujours, mais jamais avec un jet brouillard, genre pomme d'arrosoir, et surtout avec un filet d'eau distribué au plus près du collet des plantes : Pour ce faire, le débit de l'eau sera réglé tout doux, pour qu'elle soit immédiatement absorbée par la terre.
Les aulx et les pommes de terre ont moins besoin d'eau que les choux, les salades, les fraisiers ou les pieds de tomates. La terre ne doit pas rester nue ni être envahie par les mauvaises herbes. Nue elle reçoit les rayons du soleil favorisant l'évaporation. Si elle l'est, il faut biner fréquemment pour qu'elle soit bien aérée.

ASTUCES


Certaines plantes - Les tomates par exemple- - 
-  Prendre une bouteille d'eau en plastique, lui couper le fond. Enterrer le goulot à 20 cm du pied de tomate en laissant émerger la moitié de la bouteille.
Chaque soir la remplir d'eau. Qui va directement jusqu'aux racines sans qu'une goutte ne soit perdue.

- Les planches de Haricots verts seront, elles, irriguées en laissant couler doucement du tuyau, posé entre les rangs et déplacé au bout de quelques minutes, le temps, que la terre soit bien imbibée. En faisant ainsi deux fois par semaine, ils iront au bout de leur maturité.
Il faut adapter les arrosages aux besoins et à la morphologie des plantes potagères, de façon à économiser l'eau.
Et, bien évidemment, tout mettre en oeuvre pour récupérer l'eau de pluie : Les anciennes fausses septiques condamnées pour cause d'installation de tout - à - l'égout font de remarquables citernes pour arroser le jardin. Et si la place ne manque pas, installer une citerne peut à la fois être un geste écologique et une source non négligeable d'économies !

Référence Article:  Le Monde magazine le 28 mai 2011

24/02/2011

Logiciel de suivi de consommation

Nous proposons des solutions afin de vous aider à maîtriser vos consommations d'eau, mais aussi d'énergie Gaz, Electricité, Gestion des déchets.

Ce  logiciel  est un traceur de consommation pour vos bâtiments.
Il a pour objectif de vous donner les moyens grâce a la télérelève suivre vos consommations,  aussi de vous alerter en cas de fuite.
L'interface est accessible par internet et vous offre une supervision en direct de l'ensemble de vos installations.

L'économie d'eau c'est avant tout l'eau que l'on ne gaspille pas, il est impératif de mettre en place au moins
un système de relevé de vos compteurs d'eau tous les mois pour une veille permanente de vos consommations.

N'attendez pas que ce soit votre compagnie d'eau qui vous alerte avec une grosse facture.........