2ème
partie : quelles solutions ?
Economies d’eau et
traque aux fuites des réseaux :
En 2050, du fait de l’urbanisation croissante, près de 1,3 milliards
d’urbains des pays du Sud pourraient connaitre des déficits en eau permanents
ou saisonniers. Les solutions les plus évidentes sont la traque aux fuites des
réseaux qui représentent de 10 à 50 % de l’eau distribuée et l’emploi plus généralisé
de dispositifs hydo-économes mêlant un flux d’air à l’eau.
Recours aux « châteaux d’eau » de la planète :
Les châteaux d’eau de la planète sont les hautes montagnes (Alpes,
Himalaya, Cordillère des Andes, ..) car les précipitations doublent tous les
2000m. Ainsi la Chine les eaux du fleuve Yang Tsé vers Beijing par des canaux
de plus de 1000 km.
Recycler les eaux usées :
Recycler les eaux usées après traitement et les dédier à des usages
spécifiques ( irrigation, alimentation des chasses d’eau,…) comme cela se
développe en Espagne et USA.
Dessalement de l’eau de mer :
Alternative pour les villes en bord de mer d’autant plus que le prix
énergétique du dessalement diminuera. Environ 8% de l’eau domestique mondiale
est actuellement produite par ce procédé.
Eau agricole et alimentation :
L’eau agricole est le problème majeur car elle représente près de 90%
de l’eau consommée. En 2050, des continents entiers dont l’Asie et les zones
arides, seront contraints d’importer leur nourriture par manque d’eau et de
sols cultivables. La solidarité passera par la réduction des gaspillages et de
la consommation excessive de produits d’origine animale dans les pays riches.
D’après : Le développement
durable à découvert. CNRS Editions.
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