La question de la disponibilité
et de l’accès à l’eau potable est et sera l’un des enjeux majeurs de ce siècle.
Compte tenu des modifications du climat et des diverses pressions anthropiques,
de lourdes menaces pèsent sur la ressource en eau qui se traduiront selon les
régions du monde par la rareté ou même à une pénurie source de conflits. Qu’en
est-il en Aquitaine ? Pour répondre à cette question il y a lieu de
distinguer les eaux de surface et les eaux souterraines :
Disponibilité des eaux de
surface :
Les tendances évolutives des
débits fluviaux des dernières années et les prévisions par modélisation
laissent présager une baisse de 20 à 30% des débits moyens actuels avec des
tendances marquées pour les périodes d’étiage. Les conséquences sur la qualité
des eaux ( élévation de leur température, pollutions accrues) risquent de
toucher irréversiblement les populations biologiques de ces cours d’eau.
Disponibilité des eaux
souterraines :
Contrairement aux eaux de surface,
les eaux souterraines sont moins directement liées au climat actuel. Certains
aquifères profonds présents en aquitaine ont un cycle de fonctionnement
plurimillénaires .C’est dire la richesse d’une ressource en eau de grande
qualité.
Les aquifères subissent
l’augmentation des pressions anthropiques causées par exemple par
l’augmentation des volumes prélevés pour la consommation domestique ou
l’augmentation des prélèvements pour l’irrigation des cultures en période
estivale.
La question est donc posée de l’effet des reports de prélèvements des
eaux superficielles vers les eaux souterraines pour l’eau l’irrigation.
Nécessité d’une utilisation plus
rationnelle de l’eau :
Les lignes directrices des
politiques futures doivent cibler :
-un meilleur système d’irrigation
et /ou un changement de pratiques agricoles (cultures à moindre consommation
d’eau) ;
-une utilisation industrielle de
l’eau plus efficace avec des traitements plus performants de la qualité des
rejets ;
- utilisation plus parcimonieuse
de l’eau à usage domestique (économiseurs d’eau, …)
D’après le rapport scientifique coordonné par Hervé LE TREUT (Région
Aquitaine-2013)
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