L’élévation de
la température liée au changement climatique va plutôt intensifier le cycle de
l’eau et augmenter les précipitations, à l’échelle du globe.
C’est dire que la
planète ne manquera pas d’eau au XXIème siècle pour les besoins d’une humanité
en forte croissance.
En revanche,
le vrai problème de l’eau est sa disponibilité
locale pour l’agriculture (pluviale ou irriguée), qui risque de faire
défaut aux endroits cultivables -déjà en déficit hydrique- et soumis à de fortes augmentations
de leur population (Asie, Afrique).
L’utilisation de grandes nappes fossiles
comme au Sahara, n’est ni durable ni généralisable.
Par ailleurs,
le déficit en eau devient un conflit permanent entre la production agricole
d’aliments, mais aussi de matières premières comme le coton, et la préservation
des écosystèmes naturels (forêts, zones humides,…).
La pression
agricole très forte pour nourrir la population mondiale devient un enjeu majeur dans la gestion des
ressources en eau et le développement durable.
Source : le développement durable à découvert.
CNRS EDITIONS.